Quelques conseils dans la prévention de l'infertilité

Après un an d'essai, 92 % des couples en bonne santé feront l'expérience d'une grossesse. Les autres couples, cependant, se retrouvent face à l'éventualité de ne jamais pouvoir concevoir d'enfants sans aide médicale pour un ou pour les deux partenaires. Il ne faut pas automatiquement accuser la femme d'être la responsable; la cause de l'infertilité peut tout aussi bien se trouver chez l'homme. Notre conseil pour réduire le risque d'infertilité comprend des solutions pour chacun d'entre vous.

Les chances de tomber enceinte chutent avec l'âge. Chez les hommes, la baisse commence en général au début de la quarantaine car le sperme, tout comme les hommes eux-mêmes, tend à se déplacer plus lentement avec l'âge.

Les femmes sont les plus fertiles entre 19 et 26 ans, période au cours de laquelle elles ont une chance sur deux de tomber enceintes si elles ont un rapport sexuel au moment du pic de fertilité (en général, deux jours après l'ovulation). Une femme âgée de 35 à 39 ans ne dispose que d'environ un tiers de chance de tomber enceinte au cours de cette période et moins encore si son partenaire a au minimum cinq ans de plus.

Chez les femmes, l'obésité fait des ravages dans la sécrétion des hormones de reproduction; elle fait plus que doubler le risque d'infertilité et multiplie par dix la probabilité de devoir attendre plus longtemps pour tomber enceinte. Chez les hommes, une prise de poids de neuf kilogrammes (20 livres) augmente le risque d'infertilité d'environ 10 %.

Si vous décidez de perdre du poids en suivant un régime, optez plutôt pour une méthode à haute teneur en protéines et à faible teneur en glucides, qui comme le suggèrent plusieurs études, fonctionne mieux pour retrouver des niveaux normaux d'hormones reproductives.

Messieurs, avez-vous déjà envisagé que vos habitudes liées au tabac diminuaient vos chances de provoquer une grossesse chez votre partenaire? C'est pourtant le cas. Fumer crée des radicaux libres, des molécules qui endommagent les cellules saines. Développer un trop grand nombre de radicaux libres, qui peuvent aussi être produits par une mauvaise alimentation, affecte votre production de spermatozoïdes et la vitesse de déplacement de ceux-ci.

Il n'a pas été clairement établi que le stress participait à l'infertilité ou vice versa, mais les études constatent que les femmes infertiles qui ont recours à des techniques de procréation assistée, comme la fécondation in vitro (FIV) ont des niveaux beaucoup plus élevés d'hormones de stress que les femmes qui ne sont pas stériles.

Les études montrent également que les femmes connaissant des cycles menstruels perturbés ont des niveaux plus élevés d'hormones de stress avec un possible impact négatif sur la fertilité, comme par exemple l'endométriose. Une étude a également constaté des taux plus faibles de grossesse associés à des niveaux de stress plus élevés chez les couples suivant une FIV.

Les femmes qui tentent de devenir enceintes ne devraient pas attendre de concevoir pour réduire leur consommation d'alcool. Une étude menée auprès de femmes en bonne santé ne connaissant pas d'accoutumance à l'alcool, a constaté que celles qui buvaient plus de trois verres par jour avaient un cycle menstruel perturbé et une infertilité temporaire.

Des études montrent une amélioration de la fertilité chez les hommes et les femmes qui prennent des suppléments de vitamine C. Chez les hommes, un complément quotidien de 200 à 1 000 milligrammes de vitamine C augmente la production de spermatozoïdes.

Achetez des suppléments de vitamine C contenant des flavonoïdes; l'association des deux fonctionne à merveille pour réduire le stress oxydatif subi par le sperme. Chez les femmes, la dose nécessaire pour stimuler la fertilité était de 750 milligrammes par jour. Cependant, n'excédez pas 500 milligrammes par prise; votre corps ne peut pas assimiler une plus grande quantité.

Les femmes qui sont sexuellement actives, sans être engagées dans une relation, devraient faire l'objet d'examens au moins une fois par an pour détecter d'éventuelles infections sexuellement transmissibles (IST). Celles-ci peuvent causer une maladie inflammatoire pelvienne, où les bactéries traversent le col de l'utérus pour se loger dans l'utérus et les trompes de Fallope, créant des cicatrices qui peuvent empêcher une grossesse normale.

En plus des IST, il est important que les hommes soient contrôlés régulièrement pour détecter une éventuelle inflammation de la glande prostatique. Tout peut nuire aux spermatozoïdes.